Saint Francis
Beginnings
A sermon on Mt 10:9, which Francis heard in 1209, made such an impression that he decided to devote himself entirely to a life of apostolic poverty. Clad in a rough garment, barefoot, and, after the Evangelical precept, he began to preach repentance without staff or scrip.
The mendicant orders had long been exempt from the bishop's jurisdiction. They enjoyed (as distinguished from the secular clergy) unrestricted freedom to preach and hear confessions in the churches connected with their monasteries. This led to endless friction and open quarrels between the two divisions of the clergy. The Council of Trent definitively settled this question.
Francis of Assisi (born Giovanni di Pietro di Bernardone; Italian: Francesco d'Assisi; Latin: Franciscus Assisiensis; 1181 or 1182 – 3 October 1226), was an Italian Catholic friar, deacon, and mystic. He founded the men's Order of Friars Minor, the women's Order of St. Clare, the Third Order of St. Francis and the Custody of the Holy Land. Francis is one of the most venerated religious figures in Christianity.
Pope Gregory IX canonized Francis on 16 July 1228. Along with Catherine of Siena, he was designated patron saint of Italy. He later became associated with patronage of animals and the natural environment, and it became customary for churches to hold ceremonies blessing animals on his feast day of 4 October. In 1219, he went to Egypt in an attempt to convert the sultan al-Kamil and put an end to the conflict of the Fifth Crusade. Once the Pope authorized his community, he withdrew increasingly from external affairs.
Francis is known for his devotion to the Eucharist. In 1223, Francis arranged for the first Christmas live nativity scene. According to Christian tradition, in 1224, he received the stigmata during the apparition of a Seraphic angel in religious ecstasy.
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Francis_of_Assisi
Saint François d'Assise est un jeune homme issu d'une riche famille marchande — son père vend des tapis jusqu'en France, d'où le prénom de Francesco, qui mène une jeunesse dissipée. Il veut devenir chevalier et se fait emprisonner un an, à la suite d'une guerre entre sa ville, Assise, et la ville voisine de Pérouse. À la suite de sa détention, il tombe gravement malade et se convertit.
Il crée en 1209 une confrérie primitive, fondée sur la pauvreté totale et la prédication. Ses premiers compagnons sont Bernard de Quintavalle et Pierre de Catane. Saint François envoie ses confrères deux par deux dans toutes les régions autour d'Assise. Les frères vivent du travail de leurs mains et de l'aumône. Très vite, la communauté rencontre un très grand succès.
En 1210, le pape Innocent III (dont le nom est choisi pour honorer les chrétiens tués sans raison) approuve verbalement la nouvelle communauté. Saint François choisit le nom de "frères mineurs" par référence aux « plus petits d'entre nous » dont parlent les Évangiles (Mt 25,40-45). En 1212, il est rejoint par sainte Claire, jeune fille d'une noble et riche famille, qui a été convertie par François. Ce sera la fondation de l'ordre des Pauvres Dames, les Clarisses, second ordre franciscain. En 1221, les franciscains s'agrandissent par la fondation du tiers-ordre, réservé aux séculiers. Saint François étend ainsi l'idéal biblique à tous et permet à chacun de se reconnaître dans le Christ sans renoncer au monde séculier.
En 1217, une première organisation est donnée à l'ordre : l'Italie est découpée en provinces, chacune ayant à sa tête un « ministre provincial ». François s'oppose à toute forme d'organisation plus poussée. Parallèlement, des groupes de missionnaires sont envoyés en Palestine. Saint François lui-même part, laissant l'ordre entre les mains de deux vicaires généraux, parmi lesquels Pierre de Catane. Ceux-ci décident Honorius III à publier une bulle imposant un noviciat d'un an, une profession de vœux formelle et un contrôle de la prédication.
À son retour en 1220, saint François s'oppose à ces changements. Contraint de donner une constitution formelle à l'ordre, il rédige la Regula Prima. Elle est basée sur le respect total des enseignements de Jésus-Christ. Jugée trop longue et trop stricte, elle est remplacée en 1223 par une seconde règle, elle aussi de la main de saint François, approuvée par la bulle Solet Annuere d'Honorius III, d'où son nom de Regula bullata. Cette règle beaucoup moins sévère est rédigée à la suite de tensions à l'intérieur de l'Ordre : une partie des frères considère que la pauvreté évangélique est trop dure à supporter et souhaite posséder des couvents ou encore des livres. Finalement saint François cède sous la pression de frère Hugolin et frère Élie. Il écrit en 1225 le Cantique de Frère Soleil. Il aurait reçu les stigmates de la Passion du Christ peu de temps avant sa mort.
En 1220, saint François avait quitté la tête de l'ordre, et l'avait confié à Pierre de Catane, devenu son vicaire. À la mort de ce dernier en 1221, le vicariat passe à Élie de Cortone. Saint François d'Assise meurt en 1226, laissant un Testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique. En 1227, Élie de Cortone convoque un chapitre général, qui élit Giovanni Parenti ministre général.
L'ordre des frères mineurs est le seul mouvement religieux chrétien pour lequel on peut parler d'une capitale, Assise, et d'un centre, l'Ombrie, du fait de l'empreinte laissée par François dans ces lieux.
Dès la mort du fondateur, les conflits éclatent. En 1230, le pape Grégoire IX dispense les franciscains de suivre le testament du fondateur.
En 1244, Crescence de Jesi, futur ministre général de l’ordre, contient des rebellions dans la Marche d’Ancône où il est ministre provincial ; il fait capturer et envoyer 72 frères mineurs qui refusent l’allégement du voeu de pauvreté en portant une tenue vestimentaire particulièrement indigente4 dans les provinces reculées franciscaines.
L'ordre est normalisé par saint Bonaventure, ministre général de 1257 à 1274 : on insiste moins sur la pauvreté et on s'intéresse aux activités intellectuelles et pastorales.
Une tendance s'oppose à cette évolution et tient à conserver la pauvreté absolue vantée par saint François d'Assise. Ce sont les Spirituels, aussi appelés zelanti en Italie ; les plus extrémistes d'entre eux formeront le groupe des fraticelles, très marqués par la pensée eschatologique et apocalyptique de Joachim de Flore. Leurs foyers spirituels se situent dans le Languedoc (Pierre-Jean Olieu, ou Pierre de Jean Olivi), en Toscane (Ubertin de Casale) et dans les Marches (Ange Clareno, Pierre de Macerata).
C'est pourquoi ils sont vite accusés d'hérésie. En 1323, le pape Jean XXII règle la question de la pauvreté en déclarant par sa bulle Cum inter nonnullos que la pauvreté de Jésus et des apôtres n'a pas été absolue. Bon nombre de spirituels sont emprisonnés et les fraticelles sont livrés à l'Inquisition ; et les meneurs meurent sur le bûcher ou en prison au xive siècle. Les spirituels renaissent cependant sous la forme des frères mineurs observants (fusion de diverses branches, les claréniens, colettan, amadéens, etc.), famille créée en 1517 par la bulle Ite et vos du pape Léon X.
Les franciscains portaient un froc de laine gris, avec une ceinture de corde et un capuchon court et arrondi.
Ils avaient le droit de se livrer dans leurs églises à la confession et à la prédication.
Le plan de la règle de 1223 est:
1. Prologue ... observer le saint évangile de notre Seigneur JésusChrist, en vivant dans l’obéissance, sans rien en propre et dans la chasteté.... obéissance au Pape, à saint François et à ses successeurs à la tête de l'ordre.
2. De ceux qui veulent accepter cette vie et comment ils doivent être reçus
3. De l’office divin et du jeûne, et comment les frères doivent aller par le monde.
Pour les clercs, ... pour les laïcs, office divin ... prière, ... jeune ... Je conseille, j’avertis et j’exhorte mes frères dans le Seigneur Jésus-Christ: quand ils vont par le monde, qu’ils ne se disputent pas, qu’ils ne se querellent pas en paroles et qu’ils ne jugent pas les autres; mais qu’ils soient doux, pacifiques et modestes, aimables et humbles, parlant honnêtement à tous, comme il convient. Et ils ne doivent pas aller à cheval, s’ils n’y sont pas contraints par une nécessité manifeste ou par la maladie. En quelque maison qu’ils entrent, qu’ils disent d’abord: Paix à cette maison.
4. Que les frères ne reçoivent pas d’argent.
5. De la manière de travailler.
6. Que les frères ne s’approprient rien de l’aumône â demander et des frères malades
Que les frères ne s’approprient rien, ni maison, ni lieu, ni quoi que ce soit. Et comme des pèlerins et des étrangers en ce siècle, servant le Seigneur dans la pauvreté et l’humilité, qu’ils aillent à l’aumône avec confiance, et il ne faut pas qu’ils en aient honte, car le Seigneur s’est fait pauvre pour nous en ce monde.
7. De la pénitence à imposer aux frères qui pèchent.
8. De l’élection du ministre général et du chapitre de la Pentecôte
9. Des prédicateurs.
10. De l’admonition et de la correction des frères.
11. Que les frères n’entrent pas dans les monastères de moniales.
12. De ceux qui vont chez les sarrasins et autres païens.
Saint Bonaventure
Bonaventure Latin: Bonaventura de Balneoregio; 1221 – 15 July 1274), born Giovanni di Fidanza, was an Italian Catholic Franciscan, bishop, cardinal, scholastic theologian and philosopher.
The seventh Minister General of the Order of Friars Minor, he also served as Bishop of Albano. He was canonized on 14 April 1482 by Pope Sixtus IV and declared a Doctor of the Church in 1588 by Pope Sixtus V. He is known as the "Seraphic Doctor" (Latin: Doctor Seraphicus). His feast day is 15 July. Many writings believed in the Middle Ages to be his are now collected under Pseudo-Bonaventure.
Saint Bonaventure (o.f.m.), né à Bagnorea (actuelle Bagnoregio, près d'Orvieto en Italie) en 1217-1218 ou 1221, sous le nom de Giovanni di Fidanza, mort à Lyon dans la nuit du 14 au 15 juillet 1274, est un religieux italien. Il prit le nom de Bonaventure lors de son entrée dans les ordres.
Théologien, archevêque, cardinal, Docteur de l'Église, ministre général des Franciscains, il est, à l'instar de Jean Duns Scot et Thomas d'Aquin, l'un des piliers de la théologie chrétienne au Moyen Âge. Surnommé le « Docteur séraphique » (Doctor seraphicus), canonisé en 1482, il reste connu sous le nom de « saint Bonaventure ». Il est célébré par l'Église catholique le 15 juillet.